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democratie de marché - Page 2

  • APOCALYPSE DES MARQUES

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    Le verdict est tombé, ainsi donc, il n’y aurait pas de problèmes de pouvoir d’achat mais de vouloir d’achat. Ce qui n’étonnera personne dans une démocratie de Marché

    La séparation entre l’économie et la vie s’exprime dans le non-sens que le discours des publicitaires revêt du langage des désirs.
    Consommer de l’inutilité a encourager à produire ce qu’il y a avait de plus vain.
    Le marketing a pris une telle importance dans le developpement économique
    Que nous nous sommes progressivement éloigné du concret du produit et par delà de sa réelle utilité.
    Nous avons ainsi pris l’habitude sans rechigner de payer dans le cout des produits la publicité qui nous était destinée, dépassant dans bien de cas le coût réel du produit (exemple lorsque vous achetez une bouteille d’Evian, les 2/3 du coût du produit sont le marketing et la communication, pas la flotte…
    En poussant le raisonnement plus loin, on pourrait dans l’absolu imaginer qu’on donne le produit gratuitement à celui qui accepte de payer pour recevoir la publicité)

    Avec le passage du Trade Mark au Love Mark, tout les marques se sont mises à nous aimer.
    Notre banquier nous aime, notre assureur nous aime, EDF nous aime, France Télecom nous aime , notre hypermarché nous aime…Il’agissait alors, concept du moment, de « nourrir le consommateur d’une affectivité grandissante ».

    De quelle utilité nous aurons été ces marques et enseignes qui nous ont tant aimés ?
    C’est à cette question qu’elles devront répondre durant la Très Grande Dépression…
    Et ce sera alors l’Apocalypse des Marques, une charia économique beaucoup plus puissante que de timides boycotts.

    Nécronomiquement votre

  • La perte du Bonheur dans l'hyper-Marché Mondial

    Dans tous les pays industrialisés, le succès du capitalisme dépend désormais plus du consumérisme que de la productivité.
    (+ de 70% du PIB aux USA)
    Nous consommons tous plus que nous produisons.
    Ce que chacun fait au centre commercial pèse bien plus lourd sur l’avenir commun que ce que nous faisons seul dans la vie quotidienne.


    Si nous consommons moins parce que nous épargnons, si nous consommons moins parce que nous sommes endettés, la machine se grippe et c'est, ce qui ce passe, actuellement aux USA où l'économie en récession stagne et où les prix vont baisser dans les mois qui viennent (déflation) car c'est la consommation qui est devenue au fil du temps le moteur de l'économie au détriment de la production.

    Nous pourrions devant pareil constat, conclure fort logiquement que le vrai sens de notre vie est d’être un consommateur, le reste n’étant qu’anecdotique ;
    Mais cette culture de la consommation n’est pas porteuse en soi de valeur humaniste .
    Notre président voudrait donc mettre en place une politique de civilisation car il s’aperçoit des dégâts de la culture de la consommation notamment dans les banlieues avec le triomphe des Marques chez les plus démunis.
    Il faut donc donner a tout ceux qui ne sont pas pris en charge par la religion, des cours sur le bien être collectif, pour accroître notre capacité à vivre ensemble. C’est cela « la politique de civilisation ».

    Mais consommer nous rend-il véritablement heureux ?

    Dans un rapport de 2004 sur l’état du monde du WorldWatch Institute , dans les soixante-cinq pays sondés, l’aptitude des revenus et de la consommation a acheter le bonheur baissaient quand les habitants gagnaient et dépensaient plus de 13000 dollars par an (moyenne mondiale qui était bel et bien corrélée avec le bonheur)
    Nous pourrions presque en conclure qu’a partir d’un certain stade :
    Plus les hommes ont consommés, plus ils ont été malheureux car les moyens qu’ils ont ainsi obtenu pour assouvir leur désir n’ont fait que multiplier ceux-ci au delà de leurs moyens.

    "L'esprit de tristesse et de dépression qui hante les démocraties de marché avancées du monde entier, un esprit qui rend parfaitement ridicule l'idée selon laquelle le marché maximise le bien être et la promesse du XVIII e siècle d'un "droit au bonheur"

    Robert E.Lane
    La perte du bonheur dans les démocraties de marché.

    Nécronomiquement votre